La compagnie américaine ALEF Aeronautics, basée au cœur de la Silicon Valley, travaille sur le développement de sa voiture volante, baptisée « Model A ». Ce véhicule innovant, présenté comme étant le premier véritable flying car, a été dévoilé lors du Mobile World Congress à Barcelone et suscite déjà un grand intérêt auprès du public.
Un concept révolutionnaire aux multiples atouts
Contrairement aux taxis volants qui ressemblent davantage à de grands drones, ce flying car est capable de rouler normalement sur les routes et de s’envoler dans les airs. Pour cela, le Model A est équipé de rotors électriques, de huit hélices (quatre à l’avant et quatre à l’arrière), de quatre moteurs et de quatre roues. Le sommet de la carrosserie se compose d’une structure en filet semi-solide et semi-ouverte permettant à l’air de passer. Cela permet au véhicule de décoller verticalement grâce à la portance ainsi générée.
Le secret du Model A réside en partie dans sa capacité à basculer sur son côté pour prendre son envol. Grâce à cette astuce technique, il affiche une autonomie de 300 km sur terre et 200 km en vol, surpassant ainsi les projets similaires déjà proposés par d’autres entreprises.
Une ambition soutenue par les autorités
Les défis pour obtenir les certifications nécessaires à la commercialisation de telles machines sont bien connus, comme en témoigne par exemple le cas du scooter volant français de Franky Zapata abandonné faute d’autorisation administrative. Cependant, ALEF Aeronautics se montre confiant et travaille main dans la main avec les autorités pour assurer la réalisation de son projet ambitieux.
Des perspectives prometteuses pour le futur
Même si l’entreprise est encore loin de proposer ses véhicules au grand public, elle a déjà annoncé avoir reçu 3 000 réservations pour son Model A. La commercialisation est prévue entre 2025 et 2026, et le prix avoisinera les 300 000 dollars américains. Les premiers utilisateurs pourraient donc profiter de leurs voitures volantes avant la fin de la décennie.
Par ailleurs, ALEF Aeronautics ne compte pas s’arrêter là et planche déjà sur un autre concept dénommé Model Z. Ce véhicule n’est pas attendu avant 2035, mais son prix devrait être nettement plus abordable que celui du Model A, ce qui pourrait rendre cette technologie accessible à un plus grand nombre.
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Paris 2024 : des voitures volantes pour transporter les athlètes ?
Certains rêvent déjà de voir les athlètes des Jeux olympiques de Paris en 2024 voyager dans les airs à bord d’un eVTOL (Electric Vertical Takeoff and Landing). Si les entreprises spécialisées dans ce type de mobilité urbaine poursuivent leurs innovations, il est possible que les JO de 2024 soient le théâtre de déplacements aériens particulièrement futuristes.
Des atouts indéniables pour le transport urbain
En plus de réduire considérablement la congestion routière et les embouteillages, les véhicules volants pourraient permettre de désenclaver certaines zones géographiques difficiles d’accès par la route. De plus, avec une capacité d’autonomie en vol atteignant les 200 km, le flying car offre des perspectives intéressantes pour repenser les déplacements interurbains.
Avec son Model A innovant, ALEF Aeronautics nous donne un avant-goût du futur de la mobilité urbaine. Si les obstacles administratifs peuvent encore freiner l’émergence de ces nouveaux moyens de transport, la confiance affichée par la société américaine, appuyée par un nombre croissant de réservations, laisse présager un bel avenir pour les voitures volantes. Les premiers modèles, qui devraient faire leur apparition à partir de 2025, permettront sans doute de mesurer l’impact réel de cette technologie sur nos vies quotidiennes.
