Une baisse de confiance observée dans les études
Selon une étude récente réalisée par l’AAA, seuls 9% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles auraient confiance en une voiture autonome, contre 15% l’année dernière. Cette baisse notable est surprenante, mais pas totalement inattendue, compte tenu du nombre d’accidents médiatisés où les conducteurs ont trop compté sur la technologie.
Greg Brannon, directeur de la recherche automobile à l’AAA, pense que cette défiance s’explique principalement par les noms trompeurs donnés aux différents systèmes d’aide à la conduite proposés par les constructeurs automobiles, tels que Autopilot, ProPILOT ou Pilot Assist : 22% des Américains s’attendent à ce que la voiture puisse se conduire elle-même sans aucune supervision.
L’appel à plus de transparence et d’uniformité dans l’industrie
Pour AAA, il est urgent que l’industrie automobile fasse preuve de davantage de transparence et d’uniformité dans l’adoption de ces systèmes, avec l’aide des autorités et des associations de conducteurs. « Ensemble, nous pouvons aider les consommateurs à mieux comprendre le type de technologie dont leur véhicule est équipé, y compris quand et comment l’utiliser, ce qui augmentera la confiance du public dans les véhicules de demain », ajoute Brannon.
La peur des véhicules autonomes en hausse
Le sondage réalisé aux États-Unis par l’AAA révèle que la proportion de conducteurs inquiets à l’idée de partager la route avec des véhicules autonomes est passée à 66%, contre 55% en 2022. Cette augmentation souligne les craintes grandissantes des automobilistes face à ces innovations technologiques.
Des initiatives pour recycler les batteries de véhicules électriques
Face à cette méfiance croissante, certaines entreprises du secteur automobile cherchent des solutions pour améliorer leur image. Le constructeur français Renault est en discussions avancées avec divers partenaires pour lancer un programme ambitieux de recyclage des batteries de véhicules électriques. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de réutiliser les ressources stratégiques et de réduire la dépendance aux matériaux importés.
Les constructeurs automobiles tentent de rassurer le public et d’innover
Pour se maintenir à flot face à une concurrence de plus en plus féroce, Nissan a présenté sa nouvelle stratégie, qui inclut notamment le déploiement d’une version améliorée de sa fonction Autopark, spécialement conçue pour ses véhicules électriques.
Zeekr, un nouvel acteur prometteur sur le marché des véhicules électriques
Zeekr, filiale du géant chinois de l’automobile Geely, prévoit de présenter ses véhicules électriques innovants, connus pour leur grande autonomie, en France d’ici la fin 2024. La marque est réputée pour ses modèles haut de gamme tels que le break 001 ou encore le SUV 002.
Les défis à relever pour les véhicules électriques et autonomes
Malgré leurs efforts pour rassurer les consommateurs et se démarquer sur le marché avec des innovations technologiques, les constructeurs de véhicules électriques et autonomes devront faire face à plusieurs défis. Le cas du Xiaomi SU7, première supercar électrique du géant de la technologie Xiaomi, qui sera dévoilée le 28 mars prochain, montre qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que ces véhicules ne soient pleinement acceptés par les conducteurs.
Alors que les craintes liées aux voitures autonomes continuent de croître, il est essentiel pour les acteurs du secteur automobile de prendre des mesures pour renforcer la confiance des consommateurs envers ces technologies innovantes. Cela passera notamment par plus de transparence dans l’utilisation des systèmes assistés de conduite et une meilleure information sur les fonctionnalités offertes par ces véhicules.