Caractéristiques et tarifs du nouveau SUV électrique Ford Explorer
Un an après sa présentation, le nouveau SUV électrique Ford Explorer dévoile plus d’informations sur ses prix et caractéristiques techniques. Avec une puissance de 286 ch, il revendique une autonomie WLTP de 555 à 602 km grâce à une consommation théorique très intéressante pour la catégorie. Sa consommation réelle est logiquement plus élevée : elle est homologuée à 15,7 kWh et entre 516 et 566 km d’autonomie.
L’équipement standard comprend des jantes en alliage de 19 pouces, un écran tactile modulable de 14,6 pouces, un siège conducteur massant, des sièges et volant chauffants, un régulateur de vitesse adaptatif, un chargeur sans fil et 2 ports USB à l’avant et à l’arrière. Le pack Premium, au tarif de 3 600 €, ajoute, entre autres, des jantes de 20 pouces, des projecteurs matriciels, ouverture mains-libres du hayon et un éclairage d’ambiance spécifique…
– Standard Range : 43 900 €
– Extended Range : 46 900 €
– Extended Range : 53 900 €
Fabrication et compétition sur le marché des SUV électriques
Le Ford Explorer sera produit dans l’historique usine de Cologne en Allemagne. Conçu pour concurrencer directement des modèles populaires tels que l’ID4 et l’Enyaq, les observateurs s’accordent à dire que ce nouveau véhicule offre une autonomie surprenante en propulsion arrière (RWD) ainsi que des temps de charge très raisonnables.
Design extérieur et intérieur du Ford Explorer
D’une longueur de 4,47 mètres, le Ford Explorer présente un design moderne et audacieux qui correspond bien aux attentes du marché compact des SUV. Malgré qu’il utilise la plateforme MEB de Volkswagen, il est difficile de trouver une quelconque ressemblance familiale entre ces modèles concurrents.
À l’intérieur, Ford met l’accent sur deux mots-clés : praticité et connectivité. La place à bord est intelligemment gérée avec une banquette arrière proposant trois sièges équipés d’un large accès aux skis, mais le coffre n’a une capacité que de 450 litres sans compter la cavité avant. Un espace de rangement limité par rapport à ses concurrents : le Scénic E-Tech offre 545 litres sous tablette, l’E-3008 annonce 520 litres dans cette configuration tandis que le Model Y promet 854 litres jusqu’à la hauteur du toit, sans compter les 117 litres du frunk sous le capot.
En dépit de cela, Ford préfère se concentrer sur de nombreux espaces de rangement, notamment une MegaConsole de 17 litres située entre les sièges avant. Celle-ci comprend des porte-gobelets, un système de chargement sans fil ainsi qu’un séparateur qui sert également de grattoir à givre pour les vitres en hiver.
Infotainment et connectivité
L’Explorer est équipé d’un écran tactile de 14,6 pouces au format portrait plaisant à utiliser. Il peut être incliné ou mis en position verticale, apportant un confort supplémentaire au conducteur. Évidemment connecté, il permet des mises à jour à distance et utilise le système SYNC Move de Ford, offrant des fonctionnalités similaires à celles du logiciel Volkswagen. Un second écran de 5,3 pouces derrière le volant affiche les informations de conduite, dans la lignée des véhicules basés sur la même plateforme du groupe Volkswagen Audi Cupra Skoda.
Cerise sur le gâteau, une barre de son originale se trouve en haut du tableau de bord, pouvant être signée B&O sur les versions haut de gamme. Ce système audio permet de profiter de dix haut-parleurs et d’une puissance de sortie de 480 W dans cette configuration.
Autonomie, batterie et consommation : un atout indéniable
Le Ford Explorer se base sur la plateforme ID4 de Volkswagen, permettant de proposer plusieurs options de batteries. À première vue, trois versions sont disponibles : une version propulsion arrière avec une puissance de 125 kW couplée à une batterie de 55 kWh dont 52 kWh sont utilisables et les deux autres versions détaillées précédemment.
Avec ses caractéristiques techniques attractives, son autonomie intéressante et ses temps de charge raisonnables, le Ford Explorer a toutes les cartes en main pour séduire le marché des SUV électriques. Il ne reste plus qu’à voir comment les clients accueilleront ce modèle face à ses concurrents déjà bien implantés.
Encore une fois ce n’est pas la bonne photo