Au coin des rues, dissimulés parmi le flot de panneaux de signalisation, se trouvent parfois des énigmes visuelles qui intriguent et suscitent l’interrogation. L’un de ces mystères de la route est symbolisé par le panneau ci-dessus qui, pour plus de 80% des français reste une énigme non résolue. Niché parmi les indications familières de stationnement et de priorité, ce symbole évoque souvent des réponses fantaisistes et des suppositions farfelues.
Imaginez-vous debout devant ce panneau, scrutant ses lignes et ses formes, essayant de percer son mystère. Est-ce un point de repère pour les passionnés d’automobiles ? Un indicateur pour les collectionneurs de porte-clés en forme de voiture ? Ou peut-être une invitation à pénétrer dans un monde où les voitures volantes sont devenues réalité ?
Sans dévoiler la réponse immédiate, nous vous proposons une devinette : que cache réellement ce panneau de signalisation représentant deux mains qui entourent une voiture ? Vous ne trouvez toujours pas ? Allez on vous donne la réponse dans l’article !
Il s’agit du panneau C9 qui indique une station d’autopartage
Le carsharing ou autopartage, est un mode de transport qui trouve sa place dans le thème du Code de la route. Il s’agit d’un service de location de véhicules en libre-service permettant de se passer de l’achat d’un véhicule personnel.
Au même titre que le covoiturage ou l’utilisation des transports en commun, ce moyen de déplacement contribue à réduire la pollution et à limiter les coûts. Selon le Code de la route, l’autopartage est considéré comme un mode de transport alternatif offrant la possibilité à chacun de voyager de manière plus responsable sans avoir à acquérir un véhicule. Le principe est simple : il consiste à louer un véhicule disponible en libre-service au moment où l’utilisateur en a besoin.
Les stations d’autopartage dédiées aux véhicules en libre-service
L’utilisateur récupère ainsi le véhicule sur un emplacement réservé et, une fois la période de location terminée, il dépose la voiture sur un autre stationnement prévu à cet effet. Un panneau de signalisation spécifique est présent aux abords des stations d’autopartage, facilitant leur repérage pour les personnes souhaitant louer un véhicule ou y stationner le leur. Pour bénéficier du carsharing, les conducteurs doivent s’inscrire sur une plateforme dédiée telle que Citiz, Free2Move ou Ubeeqo. Ensuite, pour chaque location, ils devront payer des frais d’usage en fonction du kilométrage et de la durée de réservation. Ce type de service permet les réservations en continu : 24h/24 et 7j/7.
L’autopartage entre particuliers, une autre forme de carsharing
Il existe également un autre type de service nommé autopartage entre particuliers, souvent appelé « peer-to-peer ». Cette pratique de plus en plus populaire reste réglementée et les véhicules devront être couverts par une assurance spécifique durant la période de location. Du point de vue environnemental, le carsharing contribue à réduire la pollution et l’encombrement des villes en diminuant le nombre de voitures achetées. Sur le plan économique, recourir aux services de location ponctuelle comme alternative à la possession d’un véhicule permet de réaliser des économies sur les coûts d’achat, les frais d’entretien, les dépenses de réparation, les primes d’assurance et les frais de stationnement. Contrairement aux services de covoiturage qui consistent à partager des trajets communs entre plusieurs passagers, l’autopartage offre la possibilité aux individus de se déplacer avec des véhicules loués a priori non personnel. Ainsi, les conducteurs choisissent de réserver des véhicules via des applications dédiées et sont libres de tracer leurs itinéraires selon leurs convenances.